L’érosion à Diogué est dramatique. A certains endroits elle peut atteindre 15 m/an.
Le village et la végétation sont en danger. L’école a du être déplacée et l’avenir inquiète les habitants. La carte ci-jointe établie par B. FALL en 2000 montre, un déplacement de sédiment depuis la zone sud : habitée et zone d’activité de pêche vers la région à l’Est et au Nord. Les observation des habitants qui sont illustrées sur la page Avant-Après montrent que la situation s’est aggravée depuis 2000
Sur la rive gauche de la Casamance la pointe de Kafar de Carabane subit le même phénomène. Les sédiments se déplacent depuis le milieu de la flèche vers l’extrémité. Nous y avons réalisé 2 épis (pirogues usagées) qui n’ont pas tenu. Cela nous a permis de nous tourner vers la solution des épis en piquets décrite sur le site iles-casamance.org.
Diogué a fait l’objet de 2012 à 2014 d’un Plan Local de Gestion des Zones Côtières établi par la Direction de l’Environnement et des Établissements Classés (DREEC). La page (PLGIZC) lui est consacrée.
On pourra aussi télécharger cet article de synthèse de l’érosion en Basse Casamance rédigé par IdeeCasamance (www.ideecasamance.org) 1365187588_erosion Pour plus d’informations sur les travaux scientifiques et les techniques anti-érosion, consulter la page documentation érosion de iles-casamance.org.
Après avoir étudié la situation (voir le relevé des sites sensibles) en février 2019 et tiré les enseignements de l’expérience de Carabane (voir le bilan du Plan d’action de Carabane) nous avons avec Chérif Diatta : chef de l’ile de Diogué, avec le vieux Souleymane Ndiaye environnementaliste, et avec Lamine Sagna le directeur de l’école, décider de réaliser une expérimentation devant le campement militaire sur la pointe Sud-Est de l’ile.
Voici le compte-rendu du travail réalisé.